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LES INSECTES

Déjà couramment consommés en Afrique, Amérique du Sud et en Asie, les insectes sont une des solutions les plus connues pour nourrir la planète !

Sur Terre, il existe 950 000 espèces d’insectes et les chercheurs ont montré que 1462 d’entre elles étaient comestibles. La FAO, une organisation sur l’alimentation et l’agriculture créée par les Nations Unies, estime que la consommation d’insectes est bénéfique sur de nombreux points:

  • Sur un aspect nutritionnel, les insectes sont la crème de la crème : ils sont une bonne source de fibres, de vitamines et de protéines. Ces éléments sont tous nécessaires au bon fonctionnement de notre corps, et surtout à son développement! Ils contiennent aussi énormément de fer: ce métal est utilisé par notre corps pour produire des globules rouges et de l’hémoglobine, les éléments qui fournissent nos cellules en dioxygène. La consommation d’insectes baisseraient les risques d’anémie.

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  • De plus, la culture d’insectes est avantageuse pour l’environnement: pour 1 kg d’insectes, les éleveurs n’ont besoin que de 8 litres d’eau et de 2 kilos de nourriture. En plus, cette nourriture n’est composée que de déchets organiques, comme les restes de votre petit-déjeuner par exemple. En plus, les insectes sont nécessaires pour l’environnement: ils pollinisent nos plantes et nous fournissent donc en fruits; ils fertilisent nos plantations en convertissant nos déchets en matière organique

  • Enfin, il y a tellement d’insectes sur Terre que les scientifiques considèrent que même toute la planète en consommait régulièrement, il y en aurait encore assez pour nourrir DEUX MILLIARDS D’INDIVIDUS.

Mais, pourquoi les Européens, et principalement les Italiens, ne consomment-ils pas des insectes ?

Tout simplement parce que de mémoire d’Européens, on n’a jamais vu quelqu’un manger des insectes.

En plus, la plupart d’entre nous est dégoûtée par les ‘‘p’tites bêtes’’: on ne veut même pas les toucher! Cette répulsion ne date pas d’aujourd’hui: elle remonte au Moyen-Age. A l’époque, les médecins accusaient les insectes d'être responsables de maladies mortelles.... et ils avaient parfois raisons! De nos jours, de nombreuses maladies, parfois mortelles, comme la dengue dans les pays asiatiques ou la malaria, sont transmises par les moustiques et autres insectes.

Enfin, les insectes ça fait peur ! Nous connaissons tous l’exemple des piqûres d’abeilles : on gonfle et on finit à l'hôpital. Or, ce genres d’expérience douloureuses marquent pour la vie: désormais, on se méfie de tous les insectes et on panique dès qu’on entend un BZZZ trop près de nous.

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POURQUOI AVEZ-VOUS APPELÉ VOTRE COMPAGNIE 'NEW PROTEIN CAPITAL' ?

À l'époque de la création de NPC, notre focus était uniquement sur les innovations touchant au processus de production des protéines animales. Depuis notre champ d’investigation a été élargi et comprend aussi les technologies liées à une meilleure compréhension de la relation entre la santé et la nourriture, ainsi que les innovations liées aux déchets et à la sécurité alimentaire.

 

POURQUOI PENSEZ-VOUS QUE L'ON RISQUE DE MANQUER DE PROTÉINES DANS LE FUTUR ?

Les prévisions se rejoignent sur une consommation de protéines en augmentation de 100% à l’horizon de 2050. Si l’on se limite aux techniques actuelles de production, il paraît difficile de pouvoir produire 2 fois plus de protéines avec des ressources qui sont très largement limitées.

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PRENEZ-VOUS EN COMPTE L'ÉCOLOGIE ? SI OUI, COMMENT ?

Bien sûr ! L’écologie est essentielle dans notre prise de décision. Les projets dans lesquels nous investissons doivent être parfaitement durables et doivent participer à une meilleure utilisation des ressources naturelles. C’est, par exemple, le cas dans la société Ynsect.

 

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Vers une industrie des insectes ?

Notre interview de M.Vermersch, créateur de NEW PROTEIN CAPITAL, une société qui souhaiterait s'implanter en France.

QUELS SONT VOS PROJETS PRINCIPAUX ? LEQUEL DE VOS PROJETS PRÉFÉREZ-VOUS, ET POURQUOI ?

Le problème principal de la protéine n'est pas la production de viande en tant que telle mais la très grande mobilisation de ressources. Nous pensons que les innovations les plus importantes vont toucher l’alimentation animale. Dans ce cadre, nous sommes très encouragés par ce que réalise une de nos société : Ynsect. L’objectif d’Ynsect est de remplacer la farine de poisson (utilisée dans l’aquaculture mais aussi dans l’alimentation des porcs) par de la farine d’insectes. La farine d’insectes peut être produite avec une emprise très faible sur l’environnement.


QUE PENSEZ-VOUS DES PROTÉINES VÉGÉTALES? 

C’est un sujet passionnant. Il y a encore beaucoup de choses à découvrir dans le domaine des protéines végétales. Des espèces de plantes sont à redécouvrir, et il me semble que très rapidement des nouveaux assemblages de protéines végétales auront toutes l’ensemble des qualités nutritives que l’on peut trouver dans les protéines animales. De grands progrès ont lieu dans ce domaine à l’heure actuelle.

POURQUOI AVEZ-VOUS FONDÉ 'NEW PROTEIN CAPITAL' ?

Nous sommes convaincus que les innovations nécessaires dans tous les secteurs vont créer des opportunités d’investissement très importantes. Nous sommes une société d’investissement.

Pour plus d'informations sur NEW PROTEIN CAPITAL, vous pouvez vous rendre sur leur site http://visviresnewprotein.com/

ou, les contactez contact@newproteincapital.com

Pour plus d'informations sur les protéines, vous pouvez allez lire notre article sur LES PROTÉINES !

Une entreprise, nommée Ynsect, s’est implantée en Franche-Comté et produit désormais de la farine…. à base de larves de ténébrions!

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